BIENVENUE SUR CE TAOBLOG
LE JEU DU TAO, DE LA SANTÉ ET DU MIEUX-ÊTRE

Tout semble un peu décousu sur ce blog pour ceux qui ne connaissent pas le jeu du Tao, celui même qui intègre la psychologie, la spiritualité et les sagesses anciennes.
Nous sommes un groupe de personnes qui jouons à partir d'un blog à un jeu qui nous amène à réaliser un mieux-être, un désir cher à nos yeux en quelque sorte, que nous appelons une quête. Et ce à partir d'un livre qu'on retrouve en librairies (qui est une petite merveille) ou tout simplement à partir du site du taovillage (www.taovillage.com). Tout le monde peut jouer s'il le désire. Tout y est bien expliqué et il y a toujours un taojoueur disponible à aider un autre.
À travers 4 mondes, le monde de la terre, du feu, de l'eau et de l'air, nous avons à répondre à des questions qui nous plongent dans le fond de nous-même et nous fait avancer vers notre but ultime, la réalisation de notre désir. Pour ce, nous avons plusieurs outils, entre autre, les feedbacks et les commentaires de nos taopartenaires qui eux aussi ont entreprit une quête, tout est donc interactif, c'est une aide mutuelle qui s'avère très enrichissante. Vous avez le loisir de parcourir les taoblogs et de découvrir toutes les richesses que ce jeu nous apporte. Et si le coeur vous en dit, prenez la direction du taovillage et partez en Quête!

vendredi 22 janvier 2010

Question 3, Pourquoi le demander maintenant?

Lors de la dernière question j’ai cherché à bien formuler ce que je désirais vraiment aujourd’hui dans ma vie. Il y avait pleins de choses qui venaient à moi, soit entre autre, la sérénité, la paix du cœur, en fait je cherchais quelque chose qui m’apporterais un certain bien être en dedans de moi que je cherche depuis for longtemps. J’ai finalement formulé ma quête par la recherche de ma Joie de vivre, qui m’a semblé résumer ce que je veux, parce que quand on a la joie de vivre, tout s’enchaine et le reste vient avec. Tout cela peut paraitre difficile à comprendre qu’une personne comme moi, qui à tout pour être heureuse, n’ait pas la joie de vivre. Il y a des situations, des évènements qui sont arrivés dans ma vie, et cela à un très jeune âge, qui ont laissé des traces. Aujourd’hui, je comprends les répercussions de mon enfance difficile, je comprends que c’est ardu de reprogrammer mon corps, mon cerveau et de ne plus voir la vie à travers un voile qui brouille toutes les belles choses que je peux vivre. Je sais que ce voile est un mécanisme de défense naturel que je me suis fait pour me protéger dans mon enfance et qu’il n’est plus nécessaire aujourd’hui, l’assimilation est longue. (Comprendre c’est une chose mais assimiler en est une autre) J’ai le pouvoir et le vouloir de guérir mes blessures, mais j’ai attendu très longtemps en pensant que je trouverais mon bonheur à l’extérieur de moi, en aidant les autres par exemple. Je me suis trompée et j’ai par le fait même continué d’encrouter mon corps, mon cœur, en refusant de voir que je n’empruntais pas les bons chemins, que j’avais besoins d’aides et que de telles blessures ne s’effaçaient pas d’elles même. Pour moi, j’étais forte, j’étais capable, j’avais réussis à survivre à ma famille dysfonctionnelle, plus rien ne pouvais m’arrêter. La vie s’est chargée de me prouver le contraire, de m’arrêter et de me dire, ‘’ occupes toi de toi, tu es la personne la plus importante’’.


Ce n’est pas d’hier que je cherche ce bien être intérieur, j’ai beaucoup travaillé sur moi, je suis d’ailleurs encore en psychothérapie pour défaire tous les nœuds qu’il y a à l’intérieur de moi. J’ai fait beaucoup d’atelier sur la connaissance de soi, qui se sont avérées très profitables, j’écris mon journal depuis quelques années où je peux m’exprimer librement, certes ca reste personnel, mais j’ai découvert beaucoup d’aspect de moi-même par l’écriture. Je fais de la pensée positive, j’entretien de la gratitude envers l’univers pour tout ce qu’elle me donne J’étudie aussi en psychologie, ce qui vient s’accrocher à mes connaissances déjà acquises par le passé avec tout ce que j’ai déjà fait. Malgré tout ca, je ne réussis pas encore à trouver cette paix intérieure, on dirait que le temps prend son temps. Tout ca pour dire que ce n’est pas parce que je ne veux pas, j’y mets du mien, je pourrais même dire que depuis des années c’est ce que je demande à chaque jour à l’univers, la paix intérieure. C’est une quête que j’ai amorcée depuis longtemps. Le livre, les taoblogs, les taopartenaires, sont des nouveaux outils pour moi. J’ai vu dans tout ca une nouvelle approche, une autre façon de faire, une autre lumière, peut être même un meilleur chemin. Je l’ignore, mais si je ne l’essaye pas je ne le saurai pas. On dit que le hasard n’existe pas, donc si ce livre est arrivé entre mes mains, c’est sans aucun doute parce que j’en ai besoin pour avancer, c’est aussi peut être la réponse de l’univers à ma demande. C’est maintenant que je suis prête à jouer le jeu, l’univers nous envoie toujours ce qu’il y a de mieux au moment le plus opportun.

J’ai aujourd’hui 41 ans, je crois que je suis dans mes meilleures années, mes enfants sont presque tous adultes, j’ai acquis beaucoup d’expérience dont je peux en tirer des grandes leçons de vie. Je me sens jeune, je ne sens pas que le temps à peser sur mon corps, bon, j’ai besoin de lunettes pour lire, c’est juste parce que je lis beaucoup (rire). Je veux enfin profiter de ma vie, de la vie. J’ai aussi un projet qui me tient à cœur, je veux aider les adolescents à trouver leur voie, leur sérénité, leur joie de vivre. Dans le fond ce que je veux, c’est de les aider à faire ce que je suis en train de faire moi-même, mais en leur donnant la chance et les moyens de le faire beaucoup plus jeune. Il y a tellement de souffrance chez les jeunes, que je voudrais être un espoir pour eux, une aide sans jugement et tout ca dans l’amour inconditionnel. Ce que j’ai vécu, d’autre l’on vécu, et d’autres le vivrons et je suis bien placée pour les comprendre et les aider. Peut être même que le jeu du Tao de la Santé et du Mieux-être deviendra un de mes outils, qui sait. Mais pour arriver à cela, je dois être en premier lieu bien avec moi-même, comment le transmettre si je ne suis pas un exemple. C’est donc pour toutes ces raisons que je le demande, maintenant et depuis longtemps.

  • Je voudrais ouvrir une petite parenthèse ici pour mes taopartenaires, je suis québécoise, les soins qu’on peut recevoir sont différents que ceux que vous pouvez avoir en France. La kinésiologie existe au Québec, mais sont but n’est pas le même. Voici la différence selon L’encyclopédie Wikipédia : ‘’ Au Canada et aux États Unis, Le terme kinésiologie désigne une science qui étudie le corps dans le sport…. En France, il désigne une technique de mieux-être qui a le même rôle qu'une thérapie, avec un accompagnement de la personne, et qui permettrait, selon ses utilisateurs, de dissoudre les blocages émotionnels, mentaux...’’ Donc vous êtes tous très gentils de me proposer ce genre de traitement, mais malheureusement cette technique n’est pas pratiquée ici ou elle n’est pas très connu. Ce qui est certain, c’est que je baigne dans le monde des soins de toutes sortes et je n’ai jamais entendu parler de ce genre de thérapie. Je voulais faire cette petite parenthèse, pour vous dire que je prends toujours en considération vos suggestions mais ce n’est pas toujours possible d’y accéder.

Gibritte

mardi 19 janvier 2010

Réflexion 2 Monde de la terre : La joie de vivre

Un taopartenaire m’a fait la remarque que si je veux retrouver la joie de vivre, c’est que je les déjà eu. Lorsque j’ai répondu à la question : Quel mieux être cherches-tu? J’ai accroché sur le mot retrouver , il sonnait faux dans mon oreille, mais voilà, je ne me suis pas écoutée pour creuser un peu plus, donc ici je veux en faire une réflexion.

La joie de vivre que je cherche n’est pas celle d’un concept éphémère, souvent relié à un évènement heureux qui nous amène vers un bien-être, comme la naissance d’un enfant, la rencontre avec un nouveau partenaire amoureux etc. Ce genre de joie de vivre je le connais. C’est plus que ca que je cherche et cet état d’être je ne la connais pas parce que je ne l’ai pas vécu. Les circonstances heureuses m’amène vers une joie euphorique, un baume temporaire, qui après quelques temps me ramène à ma réalité, à mon manque d’amour, à mon manque d’estime, à mon vide intérieure. Donc je si fessais une ligne pour définir ma joie de vivre, elle serait instable. (la ligne bleu, étant la joie de vivre stable)



J’ai un moment heureux, ma joie de vivre est à son comble. Ce que je recherche c’est de me lever le matin et ne rien sentir sur mes épaules, ne pas avoir d’ombre dans ma vie. Je sais bien qu’il y a toujours des choses qui sont lourdes à vivre et c’est normal, mais vu qu’intérieurement j’ai cette flamme qui me pousse à agir, regagner ma ligne de joie de vivre serait beaucoup plus facile. Au lieu de tomber et de prendre des mois à remonter, cela se ferais sentir dans les moments qui viennent et les évènements plus lourds à porter seraient beaucoup plus facile à gérer.

Ce genre de joie de vivre, je ne la connais pas, j’ai toujours eu une sensation de lourdeur en dedans de moi, comme une menace qui pèse tout le temps. De là qu’on dit que je suis une personne taciturne et incohérente. Je peux avoir une joie immense le matin (c’est de plus en plus rare) et me renfermer sur moi-même le soir arrivé, comme si je ne pouvais pas accepter cette joie dans ma vie. En écrivant ce texte, il y a des explications qui me viennent à l’esprit : ai-je peur d’avoir cette joie de vivre dans ma vie, est ce que je la bloque pour être certaine de ne pas être déçue, comme souvent c’est arrivé. Comme si j’étais dans la croyante qu’après les fleurs, venaient toujours le pot. Mais c’est vraiment mon ancienne vie ca, mon enfance, mon adolescence, c’est ce que j’ai vécu, les fleurs et le pot. Pour obtenir un bien être, je devais en payer le prix. Donc ai-je déjà eu la joie de vivre, est ce exacte de demander de la retrouver, ou il serait mieux de formuler ma quête de cette façon : Trouver et acquérir ma joie de vivre.

Comment définir la joie de vivre, qu’est ce que c’est. Voici les propos que j’ai recueillie sur un site du web ‘’ Je dirais que la joie de vivre est un état d'être rempli de reconnaissance envers la vie… Nous ressentons cette joie lorsque nous sommes dans le moment présent et que nous acceptons tout ce qui nous entoure… elle nous donne de l'énergie et elle illumine notre être, puisque dans cet état nous dégageons beaucoup de positif et ainsi nous attirons les autres vers nous…’’(Bladi.net; www.bladi.net) c’est ce genre de joie de vivre que je recherche. Je veux avoir une envie de croquer dans la vie à pleine dent, ressentir une joie simple, sans cause, juste cette joie de respirer et de vivre. Je veux sentir qu’elle vient de l'intérieur, qu’elle embellit mon être, qu’elle me rajeunit et qu’elle me donne le sentiment d'être éternelle.

Suis-je trop exigeante envers la vie, envers moi-même, où est ce légitime de vouloir trouver et acquérir ma joie de vivre?


Gibritte

lundi 11 janvier 2010

Question 2 : Quel mieux être cherches-tu ?

IL y a tellement de choses que je désire en même temps, il semble qu’ils font tous parties du mieux-être que je cherche. J’ai donné beaucoup de moi-même durant ma vie qu’aujourd’hui c’est à moi que je veux donner, c’est à moi, que je veux penser.


Je donnais pour oublier, pour ne pas ressentir ce vide en dedans de moi. Je donnais pour être aimée, pour être reconnu, pour être quelqu’un aux yeux des autres, pour remplir cet espace dans mon ventre qui me faisait mal mais je ne voulais pas écouter. J’essayais par le dévouement aux autres, de fuir ce que mon corps, mon cœur, mon âme, mon ‘’je’’ me criait, me hurlait : donnes moi de l’amour, aimes moi, prends soins de moi, cajoles moi, écoutes moi.

J’ai appris depuis d’où venait ce vide: c’est un manque d’amour, un manque d’estime que j’ai envers moi-même. Je le comprends bien aujourd’hui, je sais d’où il vient, pourquoi j’agis ainsi, mais est ce vraiment important de revenir sur des faits, des gestes et des expériences qui viennent du passé donc immuable. Je crois que ‘’non’’. Je saisis bien que je me suis construite des mécanismes de défenses qui étaient essentiels à ma survie lorsque j’étais enfant, mais aujourd’hui, ils brouillent, ma vue et m’empêchent de me réaliser pleinement et de devenir adulte sur le plan émotionnel donc de me donner ce que j’ai besoin, l’amour, l’estime et la confiance en moi.

C’est expériences du passé m’ont apporté aussi de bonnes choses, j’ai développé de merveilleuses qualités, entre autre le don de soi, l’empathie et une certaine compréhension du comportement humain. J’ai aussi réussi à renverser la vapeur en bâtissant une famille unie où l’amour est le pilier et qui, aujourd’hui est ma plus grande richesse. Tout ca me fait voir que peu importe le pôle de l’expérience, il y a toujours du bon en tout.

Là maintenant je suis rendu à vouloir enlever le voile brumeux qui me cache la vue, qui embrouille mon cœur et m’ouvrir au nouveau. Je m’embarque vers de l’inconnu et ca me fais peur, mais traverser le cap de la peur pour enfin gravir la montagne qui mène à ma sérénité est là un de mes plus grands désirs.

Je veux m’aimer, m’accepter, accepter le passé, me réaliser, trouver la paix du cœur, la vie en moi. Je veux suivre la voie qui me convient, qui me ressemble. Je veux me servir de ma créativité, de mes dons pour vivre pleinement ma vie, réussir ma vie (ce qui est différent que de réussir dans la vie). C’est là, tout ce que je veux pour moi aujourd’hui et ce qui me semble le mieux pour résumer mon désir, c’est de retrouver ma joie de vivre.

Retrouver ma joie de vivre, voilà le mieux être que je cherche!

samedi 9 janvier 2010

Réflexions 1 sur mon cheminement dans le monde de la terre

Quelle belle aventure je suis en train de vivre. Je commence à peine ma quête, que déjà dans le fond de moi, ma lumière divine s’illumine, (c’est comme ca que je l’appelle, mais je pourrais écrire aussi mon souffle de vie). J’utilise pour cette quête le livre ‘’ le jeu du Tao de la santé et du mieux être’’, j’ignore si le livre qui le précède (devenir le héros de sa propre légende) est construit de la même façon; chaque question est accompagné d’un texte qui invite à explorer le labyrinthe du livre des ressources, ce qu’évidemment, j’ai fait. Dans tout ce que j’ai lu dans ce livre, il y a une question qui a retenue mon attention : ‘’Que faudrait-il, sur chacun des plans : physique, psychique et spirituel, pour que ta vie soit meilleure?’’ En répondant à cette question dans mon carnet personnel, j’ai remarqué, comme me l’a souligné un des mes taopartenaires que je parlais de mon corps à la 3e personne, comme s’il ne faisait pas partie de mon tout, de mon moi en l’occurrence. J’ai fait un petit sondage auprès de mon entourage et la plupart font comme moi ; ils parlent de leur corps à la 3e personne. Est-ce notre façon de nous exprimer ou est-ce quelque chose de plus profond? Je vous pose la question…

Pour ma part, je me suis mise à réfléchir sur les aspects de mon corps que je voudrais changer, et j’en suis venue à voir que tout ce que je voudrais changer, c’est ou ce que les autres m’ont blessé en quelque sorte. Je m’explique : Je suis très grande pour une femme et quand j’étais jeune, j’ai fait beaucoup rire de moi. On m’appelait la grande échalote, ma mère me surnommait ‘’bardiche’’ (c’est un mot qui ne semble pas existé, mais qui a une connotation pour moi ‘’de grande affaire sans de bon sens’’ (sans bon sang, née d’un autre père que le mari de ma mère)). En fait, ma grandeur faisait la risée de tout le monde. Il y a aussi le fait, que mon corps ait été salie par les hommes depuis ma tendre enfance, abus de toutes sortes et aussi seul objet de désir et d’amour pour l’homme qui a marqué ma vie, celui a qui j’ai donné toute ma confiance, tout mon amour. (Le jour où j’ai commencé à engraisser suite à la prise d’antidépresseur, cet homme m’a dit qu’il n’aimait pas les grosses, que celle qu’il aimait avait un corps de déesse) Tout ca pour en venir à me demander; est ce que j’ai dissocié mon corps du reste de qui je suis, parce que je ne l’accepte pas en tant que tel.

La santé et bien être passe tout d’abord par le corps, si je me sens bien dans mon corps, si je l’aime, si je suis en santé, les répercussions de ce bien être physique feront que je serai mieux au niveau psychique et spirituel. Le fait de refuser mon corps physique n’est il pas une barrière pour que j’accède au bien être des autres plans, de mon tout.

Cela a été prouvé par la science, ce n’est pas du nouveau, par contre en prendre conscience et me mettre à l’action pour y apporter une amélioration, c’est déjà ouvrir une porte vers mon mieux être.

Voilà la réflexion que m’a proposé ‘’le livre des ressources’’ et qui s’est avérée constructive pour moi. Je ne peux non plus garder sous silence la remarque de ma taopartenaire (le fait de parler de mon corps à la 3e personne), c’est cette remarque, qui m’a conduite sur le chemin de cette prise de conscience.

Le jeu du Taoblog (c’est celui que je connais) est vraiment puissant, c’est ce que je veux passer comme message; allez joue, participe, investie toi, mets y du cœur, les résultats sont formidables et ne se font pas attendre.

Bonne journée à tous et à toutes.



Compilation des taofeedbacks pour la 1ere question : 11 taopoints

lundi 4 janvier 2010

Question 1 : Comment ca va?

Combien de fois on me pose cette question et que mon interlocuteur n’attend même pas la réponse et enchaine sur ce qu’il a à me raconter sur lui. Dans le fond, pourquoi me pose-t-il cette question s’il ne veut pas écouter la réponse? Ca me fait toujours un petit quelque chose en dedans de moi lorsque ca arrive, c’est à se demander s’il s’intéresse vraiment à moi! Donc, je réponds maintenant toujours que je vais bien, de toute manière, je crois que les gens que je côtois ne veulent pas vraiment le savoir ou encore veulent entendre seulement que je vais bien!



Je reviens à la question, et là je suis certaine que mes taopartenaires vont prendre le temps de me lire, donc je peux vraiment répondre ce que je ressens en dedans de moi.


Rien ne va plus, au lieu de vivre ma vie j’ai l’impression de je la subir. J’ai toujours hâte que le soir arrive pour enfin aller dormir et ne plus penser à rien, c’est mon plus grand bien-être de la journée. Sur le coté physique, mon corps est en santé malgré le fait qu’il manque d’activités et qu’il se fatigue vite. Où ca va moins bien, c’est mon coté mental/émotionnel, je suis dans un creux depuis quelques années et je manque de courage pour m’y en sortir. Parfois, je fais un pas en avant, même deux, mais je recule. Je vais beaucoup mieux qu’au début de cette chute qui découle en autre d’un échec amoureux où je me suis sentis trahi, abandonnée et où j’ai vécu l’humiliation pourtant j’y avais mis tout mon cœur.


Mon moral est à plat, je m’isole chez moi, je réponds au téléphone seulement si ce sont mes enfants qui appellent, je réponds à mes emails aussi souvent que je réponds au téléphone et je pointe le nez à l’extérieur pour les obligations seulement. J’ai quelques amis qui viennent me voir à l’occasion mais je ne réponds pas à leur invitation à sortir de mon isolement. J’ai mis une croix sur ma vie sociale pour être certaine de ne plus souffrir. Je sens continuellement une lourdeur sur mes épaules, je ne sais pas comment l’alléger, (je vis seule avec 2 de mes 4 enfants, deux adolescents de 16 et 18 ans qui m’apportent beaucoup mais qui méritent mieux qu’une mère toujours déprimée). Je m’intéresse à plein de choses, mais je suis incapable de m’arrêter sur une en particulier, ce qui m’amène à remettre tout au lendemain. C’est comme si tout était latent en moi. Il y a quelque chose qui veut émerger mais je l’empêche de venir à moi. Je ne trouve pas l’énergie nécessaire pour m’ouvrir au nouveau, à la vie, à la joie.


De l’extérieur, j’ai tout pour être bien, 4 enfants merveilleux remplient d’amour et de gratitude envers moi, ils m’apportent beaucoup. Je vis dans une jolie maison, je ne manque de rien malgré mes revenus modestes. J’ai un copain (un homme merveilleux, comme j’ai rarement vu) qui me donnerait la lune, mais que je repousse à tout bout de champs. J’ai la capacité de faire de grandes choses mais je ne m’en sers pas. Je suis protégée par je ne sais quoi, la vie m’amène toujours quelque chose pour alléger mes problèmes. Et même, j’ai des amis qui croient en moi et n’attendent que moi pour réaliser des projets. J’ai la chance d’avoir une psychologue merveilleuse payée par l’état (ce qui est difficile ici, au Québec). J’étudie en psychologie, un rêve de jeunesse que je n’ai pas réaliser pour faire plaisir à ma mère et surtout pour me sortir de l’enfer d’une famille dysfonctionnelle. Et voilà, même avec tout ca je reste isolée avec mon mal de vivre, mon mal à l’Âme, je ne sais plus sur quels saints me vouer pour m’en sortir. Je ne ressens plus la vie en moi. Voilà comment je vais!

Merci de votre visite

À bientôt