BIENVENUE SUR CE TAOBLOG
LE JEU DU TAO, DE LA SANTÉ ET DU MIEUX-ÊTRE

Tout semble un peu décousu sur ce blog pour ceux qui ne connaissent pas le jeu du Tao, celui même qui intègre la psychologie, la spiritualité et les sagesses anciennes.
Nous sommes un groupe de personnes qui jouons à partir d'un blog à un jeu qui nous amène à réaliser un mieux-être, un désir cher à nos yeux en quelque sorte, que nous appelons une quête. Et ce à partir d'un livre qu'on retrouve en librairies (qui est une petite merveille) ou tout simplement à partir du site du taovillage (www.taovillage.com). Tout le monde peut jouer s'il le désire. Tout y est bien expliqué et il y a toujours un taojoueur disponible à aider un autre.
À travers 4 mondes, le monde de la terre, du feu, de l'eau et de l'air, nous avons à répondre à des questions qui nous plongent dans le fond de nous-même et nous fait avancer vers notre but ultime, la réalisation de notre désir. Pour ce, nous avons plusieurs outils, entre autre, les feedbacks et les commentaires de nos taopartenaires qui eux aussi ont entreprit une quête, tout est donc interactif, c'est une aide mutuelle qui s'avère très enrichissante. Vous avez le loisir de parcourir les taoblogs et de découvrir toutes les richesses que ce jeu nous apporte. Et si le coeur vous en dit, prenez la direction du taovillage et partez en Quête!

mercredi 21 janvier 2009

La Créativité


Je dois bien casser la glace et écrire mon premier texte, alors je me lance. Je travaille ma créativité avec un livre qui m’a chaudement été recommandé par une connaissance et comme par hasard, sachant très bien que le hasard n’existe pas, je suis tombée dessus au marché aux puces dans un kiosque de livres usagés : Libérez votre Créativité. Osez dire oui à la vie! De Julian Cameron. À travers douze semaines, à partir de lectures et d’exercices, nous apprenons à débloquer l’artiste en nous. Oui, vous avez bien lu, en chacun de nous se cache un artiste, n’oublions pas que l’art peut prendre diverses formes, l’important c’est de créer.

À travers les exercices de Julian Cameron, je prends conscience comment j’ai pu à plusieurs reprises et sur de longues périodes bloquer l’artiste qui sommeillait en moi. C’est inimaginable d’apprendre que la plupart des maladies (mal/à/dire) de l’homme viennent de son refus de créer. En effet, nous sommes des créations à qui on a donné le pouvoir de créer et c’est le but de notre incarnation sur terre. Si on réfléchit bien et qu’on regarde autour de nous, vite nous nous apercevons que tout part d’une idée et que cette dernière vient du grand bassin créateur qui est l’imagination.

Un enfant est rempli d’imagination, il vit dans son monde bien à lui. Souvent on le voit s’arrêter, on croit qu’il est dans la lune, pourtant il médite et puise dans le bassin ce qu’il a besoin pour continuer ses créations. Mais très vite, son entourage, la société, lui apprend que la vie n’est pas un jeu et déjà très jeune on lui impose un mode de vie. On décide de la décoration de sa chambre, de sa tenue vestimentaire, du moment où il peut jouer, dessiner, lire et j’en passe. En réalité on commence à lui enseigner à refouler l’artiste qu’il est, et ce dernier se perd dans les mémoires du cœur de l’être humain, on perd contact avec notre enfant intérieur.

Aujourd’hui j’ai décidé de reprendre contact avec cette petite fille qui est en moi, je la sens, elle me parle, elle s’anime, elle veut se faire connaître, je veux vous la faire connaître. Elle aime le rose et le bleu, elle aime les fées, les pierres, les cristaux, les beaux tableaux, les fleurs, les animaux, la nature, les anges, et surtout, surtout le mystère. Je me rend compte aujourd’hui comment j’ai souvent choisi d’être pour les autres, choisir les couleurs de ma chambre en fonction des désirs de ma mère parce que je ne voulais pas la décevoir, ou encore j’ai choisi mon métier en fonction des autres, de ce qu’ils attendaient de moi, de ce qu’ils voyaient pour moi. Vivre pour l’ÂMour des autres et non pour l’ÂMour de moi-même. C’est ce que j’apprends avec les exercices du livre de Julia Cameron, à me donner de l’ÂMour et à retrouver cet enfant en moi qui n’a presque pas vécu…

En conclusion, je voudrais juste ajouter un point qui me semble très important, nous ne devons pas entrer dans le juge/ment envers ceux qui nous ont amené à oublier notre enfant intérieur, car eux aussi ont vécu le même processus d’assimilation de la vie, donc c’est un pattern qui se répète de génération en génération. On n’apprend pas aux autres ce que l’on ne connaît pas soi-même, mais si notre génération et les générations à venir prennent conscience de tout cela, nous allons certes vers un monde meilleur.

Merci de votre visite

À bientôt