BIENVENUE SUR CE TAOBLOG
LE JEU DU TAO, DE LA SANTÉ ET DU MIEUX-ÊTRE

Tout semble un peu décousu sur ce blog pour ceux qui ne connaissent pas le jeu du Tao, celui même qui intègre la psychologie, la spiritualité et les sagesses anciennes.
Nous sommes un groupe de personnes qui jouons à partir d'un blog à un jeu qui nous amène à réaliser un mieux-être, un désir cher à nos yeux en quelque sorte, que nous appelons une quête. Et ce à partir d'un livre qu'on retrouve en librairies (qui est une petite merveille) ou tout simplement à partir du site du taovillage (www.taovillage.com). Tout le monde peut jouer s'il le désire. Tout y est bien expliqué et il y a toujours un taojoueur disponible à aider un autre.
À travers 4 mondes, le monde de la terre, du feu, de l'eau et de l'air, nous avons à répondre à des questions qui nous plongent dans le fond de nous-même et nous fait avancer vers notre but ultime, la réalisation de notre désir. Pour ce, nous avons plusieurs outils, entre autre, les feedbacks et les commentaires de nos taopartenaires qui eux aussi ont entreprit une quête, tout est donc interactif, c'est une aide mutuelle qui s'avère très enrichissante. Vous avez le loisir de parcourir les taoblogs et de découvrir toutes les richesses que ce jeu nous apporte. Et si le coeur vous en dit, prenez la direction du taovillage et partez en Quête!

dimanche 27 décembre 2009

Engagement

"L'art du Jeu du Tao est celui de la coopération. J'accepte de mettre mon expérience au service des autres joueurs .
Je m'engage à la bienveillance, la clarté, l'écoute et le respect de la liberté de parole.
Je m'engage à respecter la confidentialité des blogs qui sont en accès privé.
Je dis "Je" plutôt que "on", "tu" plutôt que "vous" . Je m'engage à proposer des solutions concrètes, prendre des engagements précis. Je ne parle que de moi et de ma façon de ressentir les autres, je n'ai pas d'autre adversaire que moi même.

Un super cadeau de Noel

Je suis une amoureuse de livres sur la spiritualité, les sagesses anciennes et du tarot comme outil de connaissance de soi. J’étudie également en psychologie depuis presque un an, C’est fascinant cette science, mais elle ne donne pas toutes les réponses à ma quête de sérénité. Depuis quelques années, à travers tout cela, je cherche un peu ce que tout le monde cherche, le bonheur si on peut l’appeler comme ca, moi je dirais plutôt la paix du cœur.



L’écriture est ma soupape, chaque jour que la vie me donne, j’écris tout ce qui me passe par la tête, mes ptits bonheurs, mes ptits malheurs, mes états d’Âme, mes souvenirs, mes rêves, et surtout mes ptits secrets. Depuis longtemps je rêve d’écrire ma quête vers ma sérénité mais jamais je n’ai même osé commencer. Écrire pour moi c’est magique, les lettres qui se forment sous ma plume deviennent des mots, des phrases, des textes. C’est merveilleux, je peux à l’aide de ces signes, écrire comme par magie toutes mes pensées belles ou moins belles et même mes rêves les plus fous. Souvent grâce à l’écriture, j’apprends à mieux me connaitre, parce que ma main, ma plume écrit sans que j’y pense, les mots apparaissent sous mes yeux et me donnent un message pour m’améliorer ou comprendre ce que je vis dans le moment présent, mais tout cela, reste entre moi et la feuille.



Pour Noël, j’ai reçu une carte cadeau de chez Renaud-Bray, une librairie que j’adore. Aujourd’hui je m’y suis rendue, j’avais l’embarras du choix, un bon montant à dépenser, mais pas assez pour prendre tout ce que j’aurais voulu, donc je devais faire un choix. Pendant une bonne heure, j’ai fait le tour, j’ai choisis des livres, des jeux, je changeais souvent, je n’arrivais pas à me décider. Tout d’un coup mes yeux se sont arrêtés sur un livre-jeu ‘’ le jeu du TAO De la santé et du mieux être’’. Je l’ai feuilleté et ce que j’y ai trouvé répondait à quelque chose en dedans de moi, il fut donc dans un de mes choix finaux. Arrivé à la maison, j’ai commencé à le lire, j’ai visité le site internet pour finalement réaliser que je pouvais à l’aide de ce livre écrire ma quête comme je l’ai toujours voulu. En bonus, des gens, qui comme moi, qui utilisent ce livre-jeu, peuvent venir faire des Tao-feedbacks qui m’encouragent à continuer ma quête et par le fait même me fait voir le point de vue de d’autres, ce que seule je ne peux avoir. Alors, je me lance dans la grande aventure, celle d’une quête. Quelle sera-t-elle ? J’y réfléchis….

lundi 9 février 2009

Je me choisis

Depuis hier soir, j’ai le cœur gros, mon fils de 17 ans a décidé de laisser sa copine qu’il a depuis quelques mois. Elle demeurait avec nous et naturellement je me suis attachée à elle. Une belle jeune femme merveilleuse avec pleins de belles qualités et de charisme. Mais comment elle manque de confiance et d’estime pour elle même, assez pour en perde sa propre identité. Le genre de personne qui fait tout pour être aimé au détriment de tout ce qu’elle est. Je sais qu’elle souffre et je la comprends, pour avoir vécu la même chose. Ici je voudrais lui dire; je t’aime ma ptite (c’est comme ça que je l’appelle) et c’est la meilleure chose qui pouvais t’arriver parce que comme dit Jean Robitaille, « il y a dans la souffrance des leçons de bonheur, qui s’apprennent en silence en écoutant son cœur, on y trouve la confiance endormie sous ses peurs, un arc-en-ciel immense quand la joie perce les pleurs. »
Sur l’autre coté, il y a mon fils que j’aime de tout mon cœur, je le comprend lui aussi et il a de quoi être fier de lui parce qu’il a écouté son cœur malgré le tiraillement, la peur de faire mal et sa propre souffrance.

Voici les paroles d’une chanson de Jean Robitaille qu’on retrouve sur son disque « En équilbre » je la dédie à mon fils parce qu’il s’est choisit, comme le titre de cette chanson.

Je me choisis pour être libre, libre d’aimer, libre de vivre. D’être moi-même, même si je t’aime, et ne plus être esclave de tes peines. Je prends ma place, mon espace; non je ne marche plus dans ta trace. J’accepte maintenant que pour grandir, je dois accepter de souffrir.

Je me choisis pour ne plus faire n’importe quoi juste pour te plaire. Je suis ma route, coûte que coûte, J’entends ma voix et enfin je l’écoute, je suis capable, responsable; non je ne me sens plus toujours coupable. Et si on se rencontre en chemin, j’aurais tout mon pouvoir en main.

Je me sens fragile, c’n’est pas facile, d’aimer et de rester soi-même, mais plus que je reste près de mon être, plus je suis moi et mieux je t’aime.

Je me choisis pour être honnête, et pour mieux me connaître. Je fais confiance, je sais que j’avance et je te dis tout c’qu’au fond je pense. Je prends plus la fuite, j’pose mes limites même si fallait un jour qu’on se quitte. Mais si c’est moi que tu choisis ce sera moi, tel que je suis.

Je me sens fragile, c’est pas facile…

Bonne chance à mon fils d’amour et à ma ptite que je n’oublierai jamais.

mercredi 4 février 2009

L'ÂMour

Depuis quelque temps, je médite sur l’ÂMour entre homme et femme. Parfois il nous foudroie et des ailes nous poussent, on vole, on est en état d’euphorie, rien ne peut venir assombrir ce que l’on vit, c’est magnifique, féérique, magique, extraordinaire, comme si il n’y avait plus que cet ÂMour qui existait. Pourtant on devient un peu comme le fou dans le Tarot. Ce dernier est la première lame du tarot, elle symbolise le débutant, l’insouciant, celui qui a peu d’expérience et pourtant qui se sent très et même parfois trop sur de lui, c’est celui qui commence sa quête vers la Sagesse mais qui emprunte beaucoup de chemin cahoteux avant d’y arriver, qui recommence plusieurs fois pour revenir sur le bon chemin. Donc ce genre d’amour qu’on appelle la Passion; est-ce vraiment de l’ÂMour?

Ma fleur préférée est la rose, lorsqu’on m’en offre, elles sont toujours magnifiques et j’en suis toujours très émue mais ce que je déplore, c’est qu’au bout de seulement quelques jours, elles fanent et hop plus de rose. La magnificence de la fleur est déjà disparue. Dans mon jardin, chaque année au printemps je sème des graines de roses, je leur donne l’eau dont elles ont besoin et je laisse la nature s’occuper du reste. Chaque jour, je regarde l’évolution de mes semences, peu à peu sortent de la terre, des petits plants qui continuent d’allonger et de grossir. Un moment donné les plants m’éblouissent de magnifiques boutons de Roses et un beau matin d’été, les roses déploient leurs beaux pétales qui semblent si doux et qui diffusent leur parfum enivrants. Les roses s’épanouissent, c’est merveilleux, c’est la magie de la nature et durant le reste de l’été et même au début de l’automne, elles continuent de me dévoiler leur incroyable beauté et leur parfum sublime. L’hiver cogne à la porte et les roses meurent, c’est le cycle de la nature, mais je ne m’en inquiète pas plus, parce que je sais que tout recommencera le printemps suivant.

La passion c’est comme la rose qu’on coupe, c’est éphémère, on ne s’attache pas, on ne s’émerveille pas, on oublie et on attend la suivante; tout ce qui nous reste, ce sont les épines de la rose. Mais quand l’ÂMour germe tranquillement et qu’on met notre foi dans ce que l’on veut récolter en le cultivant chaque jour, la nature fait son œuvre et un beau matin, lui aussi déploie ses magnifiques pétales d’ÂMour et continue de s’épanouir sans relâche. Même les épines sont de petits obstacles faciles à surmonter. La seule différence, c’est que son cycle ne dure pas le temps d’une saison, il peut être illimité, tout ça contrairement à la fleur qu’on coupe.

mercredi 21 janvier 2009

La Créativité


Je dois bien casser la glace et écrire mon premier texte, alors je me lance. Je travaille ma créativité avec un livre qui m’a chaudement été recommandé par une connaissance et comme par hasard, sachant très bien que le hasard n’existe pas, je suis tombée dessus au marché aux puces dans un kiosque de livres usagés : Libérez votre Créativité. Osez dire oui à la vie! De Julian Cameron. À travers douze semaines, à partir de lectures et d’exercices, nous apprenons à débloquer l’artiste en nous. Oui, vous avez bien lu, en chacun de nous se cache un artiste, n’oublions pas que l’art peut prendre diverses formes, l’important c’est de créer.

À travers les exercices de Julian Cameron, je prends conscience comment j’ai pu à plusieurs reprises et sur de longues périodes bloquer l’artiste qui sommeillait en moi. C’est inimaginable d’apprendre que la plupart des maladies (mal/à/dire) de l’homme viennent de son refus de créer. En effet, nous sommes des créations à qui on a donné le pouvoir de créer et c’est le but de notre incarnation sur terre. Si on réfléchit bien et qu’on regarde autour de nous, vite nous nous apercevons que tout part d’une idée et que cette dernière vient du grand bassin créateur qui est l’imagination.

Un enfant est rempli d’imagination, il vit dans son monde bien à lui. Souvent on le voit s’arrêter, on croit qu’il est dans la lune, pourtant il médite et puise dans le bassin ce qu’il a besoin pour continuer ses créations. Mais très vite, son entourage, la société, lui apprend que la vie n’est pas un jeu et déjà très jeune on lui impose un mode de vie. On décide de la décoration de sa chambre, de sa tenue vestimentaire, du moment où il peut jouer, dessiner, lire et j’en passe. En réalité on commence à lui enseigner à refouler l’artiste qu’il est, et ce dernier se perd dans les mémoires du cœur de l’être humain, on perd contact avec notre enfant intérieur.

Aujourd’hui j’ai décidé de reprendre contact avec cette petite fille qui est en moi, je la sens, elle me parle, elle s’anime, elle veut se faire connaître, je veux vous la faire connaître. Elle aime le rose et le bleu, elle aime les fées, les pierres, les cristaux, les beaux tableaux, les fleurs, les animaux, la nature, les anges, et surtout, surtout le mystère. Je me rend compte aujourd’hui comment j’ai souvent choisi d’être pour les autres, choisir les couleurs de ma chambre en fonction des désirs de ma mère parce que je ne voulais pas la décevoir, ou encore j’ai choisi mon métier en fonction des autres, de ce qu’ils attendaient de moi, de ce qu’ils voyaient pour moi. Vivre pour l’ÂMour des autres et non pour l’ÂMour de moi-même. C’est ce que j’apprends avec les exercices du livre de Julia Cameron, à me donner de l’ÂMour et à retrouver cet enfant en moi qui n’a presque pas vécu…

En conclusion, je voudrais juste ajouter un point qui me semble très important, nous ne devons pas entrer dans le juge/ment envers ceux qui nous ont amené à oublier notre enfant intérieur, car eux aussi ont vécu le même processus d’assimilation de la vie, donc c’est un pattern qui se répète de génération en génération. On n’apprend pas aux autres ce que l’on ne connaît pas soi-même, mais si notre génération et les générations à venir prennent conscience de tout cela, nous allons certes vers un monde meilleur.

Merci de votre visite

À bientôt