Depuis hier soir, j’ai le cœur gros, mon fils de 17 ans a décidé de laisser sa copine qu’il a depuis quelques mois. Elle demeurait avec nous et naturellement je me suis attachée à elle. Une belle jeune femme merveilleuse avec pleins de belles qualités et de charisme. Mais comment elle manque de confiance et d’estime pour elle même, assez pour en perde sa propre identité. Le genre de personne qui fait tout pour être aimé au détriment de tout ce qu’elle est. Je sais qu’elle souffre et je la comprends, pour avoir vécu la même chose. Ici je voudrais lui dire; je t’aime ma ptite (c’est comme ça que je l’appelle) et c’est la meilleure chose qui pouvais t’arriver parce que comme dit Jean Robitaille, « il y a dans la souffrance des leçons de bonheur, qui s’apprennent en silence en écoutant son cœur, on y trouve la confiance endormie sous ses peurs, un arc-en-ciel immense quand la joie perce les pleurs. »
Sur l’autre coté, il y a mon fils que j’aime de tout mon cœur, je le comprend lui aussi et il a de quoi être fier de lui parce qu’il a écouté son cœur malgré le tiraillement, la peur de faire mal et sa propre souffrance.
Voici les paroles d’une chanson de Jean Robitaille qu’on retrouve sur son disque « En équilbre » je la dédie à mon fils parce qu’il s’est choisit, comme le titre de cette chanson.
Je me choisis pour être libre, libre d’aimer, libre de vivre. D’être moi-même, même si je t’aime, et ne plus être esclave de tes peines. Je prends ma place, mon espace; non je ne marche plus dans ta trace. J’accepte maintenant que pour grandir, je dois accepter de souffrir.
Je me choisis pour ne plus faire n’importe quoi juste pour te plaire. Je suis ma route, coûte que coûte, J’entends ma voix et enfin je l’écoute, je suis capable, responsable; non je ne me sens plus toujours coupable. Et si on se rencontre en chemin, j’aurais tout mon pouvoir en main.
Je me sens fragile, c’n’est pas facile, d’aimer et de rester soi-même, mais plus que je reste près de mon être, plus je suis moi et mieux je t’aime.
Je me choisis pour être honnête, et pour mieux me connaître. Je fais confiance, je sais que j’avance et je te dis tout c’qu’au fond je pense. Je prends plus la fuite, j’pose mes limites même si fallait un jour qu’on se quitte. Mais si c’est moi que tu choisis ce sera moi, tel que je suis.
Je me sens fragile, c’est pas facile…
Bonne chance à mon fils d’amour et à ma ptite que je n’oublierai jamais.
Le problème avec le développement personnel
Il y a 2 ans