Quelle belle aventure je suis en train de vivre. Je commence à peine ma quête, que déjà dans le fond de moi, ma lumière divine s’illumine, (c’est comme ca que je l’appelle, mais je pourrais écrire aussi mon souffle de vie). J’utilise pour cette quête le livre ‘’ le jeu du Tao de la santé et du mieux être’’, j’ignore si le livre qui le précède (devenir le héros de sa propre légende) est construit de la même façon; chaque question est accompagné d’un texte qui invite à explorer le labyrinthe du livre des ressources, ce qu’évidemment, j’ai fait. Dans tout ce que j’ai lu dans ce livre, il y a une question qui a retenue mon attention : ‘’Que faudrait-il, sur chacun des plans : physique, psychique et spirituel, pour que ta vie soit meilleure?’’ En répondant à cette question dans mon carnet personnel, j’ai remarqué, comme me l’a souligné un des mes taopartenaires que je parlais de mon corps à la 3e personne, comme s’il ne faisait pas partie de mon tout, de mon moi en l’occurrence. J’ai fait un petit sondage auprès de mon entourage et la plupart font comme moi ; ils parlent de leur corps à la 3e personne. Est-ce notre façon de nous exprimer ou est-ce quelque chose de plus profond? Je vous pose la question…
Pour ma part, je me suis mise à réfléchir sur les aspects de mon corps que je voudrais changer, et j’en suis venue à voir que tout ce que je voudrais changer, c’est ou ce que les autres m’ont blessé en quelque sorte. Je m’explique : Je suis très grande pour une femme et quand j’étais jeune, j’ai fait beaucoup rire de moi. On m’appelait la grande échalote, ma mère me surnommait ‘’bardiche’’ (c’est un mot qui ne semble pas existé, mais qui a une connotation pour moi ‘’de grande affaire sans de bon sens’’ (sans bon sang, née d’un autre père que le mari de ma mère)). En fait, ma grandeur faisait la risée de tout le monde. Il y a aussi le fait, que mon corps ait été salie par les hommes depuis ma tendre enfance, abus de toutes sortes et aussi seul objet de désir et d’amour pour l’homme qui a marqué ma vie, celui a qui j’ai donné toute ma confiance, tout mon amour. (Le jour où j’ai commencé à engraisser suite à la prise d’antidépresseur, cet homme m’a dit qu’il n’aimait pas les grosses, que celle qu’il aimait avait un corps de déesse) Tout ca pour en venir à me demander; est ce que j’ai dissocié mon corps du reste de qui je suis, parce que je ne l’accepte pas en tant que tel.
La santé et bien être passe tout d’abord par le corps, si je me sens bien dans mon corps, si je l’aime, si je suis en santé, les répercussions de ce bien être physique feront que je serai mieux au niveau psychique et spirituel. Le fait de refuser mon corps physique n’est il pas une barrière pour que j’accède au bien être des autres plans, de mon tout.
Cela a été prouvé par la science, ce n’est pas du nouveau, par contre en prendre conscience et me mettre à l’action pour y apporter une amélioration, c’est déjà ouvrir une porte vers mon mieux être.

Le jeu du Taoblog (c’est celui que je connais) est vraiment puissant, c’est ce que je veux passer comme message; allez joue, participe, investie toi, mets y du cœur, les résultats sont formidables et ne se font pas attendre.
Bonne journée à tous et à toutes.
Compilation des taofeedbacks pour la 1ere question : 11 taopoints
Tu abordes là un sujet sur lequel j'aurais beaucoup à dire... J'ai eu longtemps une perception du corps complètement erronnée, ça a mit du temps pour moi de l'observer et de le comprendre, puisque cela remettait en question tout ce qu'on m'avait appris, tout ce que je savais... Aujourd'hui je sais que l'estime de soi et le respect, l'encouragement de soi, agit directement sur nous: nous l'âme, l'esprit, nous le corps organic, le corps émotionnel, et nous ce corps énergétique qui se lie ou repousse l'autre... Tous nos moi sont liés entre eux et ne forme qu'un, je :) Plus je me veux du bien, plus mon corps va bien (santé) plus mon corps est sain, et donc beau et gracieux, parceque rayonnant de bien être...
RépondreSupprimerAmitié ;)
Je te donne 2 taopoints. Dans ta façon de t'exprimer, j'ai senti que tu avais répondu à la question et surtout, que ce mieux-être, tu commençais à le palper, mais çà, c'est en plus, ce n'est pas la raison des 2 points.
RépondreSupprimerJe suis tellement émue de te lire! Je suis heureuse d'avoir suivi mon intuition et d'avoir essayé de faire comme conseillé dans le message d'Uranius, quand je t'ai fait mon 1er feedback : je me suis demandé ce que m'avait inspiré ton message, je me suis concentrée sur ce que je ressentais en le lisant.Peut être serais-je passé à côté si je n'avais pas fait ça de ma remarque sur ta façon de parler de ton corps à la 3ème personne. Ce que cela t'a peut-être permis de révéler et de sentir me semble important et me conforte dans l'idée que les feedbacks doivent être respectueux mais sans concession.
Tu dis vouloir changer ce que les autres ont blessé. Quand tu as parlé des abus (dont sexuels, je l'ai supposé) je me suis dis: voila pourquoi elle parlait de son corps à la 3ème personne; une psy m'a expliqué un jour que cela était typique des personnes ayant subi une violence sexuelle, enfin plus exactement de se sentir décalée par rapport à son corps, en dehors, pour ne pas continuer à subir, pendant les agressions, toute l'horreur de la situation. J'imagine que c'est la même chose avec la violence quel qu'elle soit. J'ai compris que ce que ta famille te disait sur ta grande taille était aussi une blessure pour toi, comme si tu ne pouvais être acceptée telle que tu étais, comme si aussi tu ne pouvais être puisque tu étais la preuve de l'existence d'un autre homme, ton véritable père et qu'en plus, tu ne pouvais être que de la mauvaise graine...Donc, arrêter d'être. Ton homme t'a aimé jusqu'à ce que ton corps change, et qu'il te nie aussi dans ce que tu étais, car c'était toi aussi ce corps qui avait grossi. Je me dis en te lisant: elle n'a pas dissocié son corps, ce sont les autres qui l'ont nié. Je lis que tu as compris qu'il était important pour toi de l'accepter, je dirais même plus de l'aimer. Quand je lis "me mettre à l’action pour y apporter une amélioration, c’est déjà ouvrir une porte vers mon mieux être", je sens une belle détermination. Cette fois-ci, c'est toi qui agis! Tu es dans l'action et ton corps bouge avec toi.
Au fait, moi je culmine à peine à 1,50m.... ca n'apporte rien à ce que je t'ai dis, mais je trouve cela amusant, comme coïncidence....
A ta question, j'ai envie de répondre que nous sommes toutes différentes, et pourtant, nous avons toute un témoignage pour confirmer cette dissociation entre le corps et la conscience:
RépondreSupprimerMoi, c'est le beau père qui m'appelait Boule toute mon adolescence, parce que je n'arrivais pas à me défaire des rondeurs disgracieuses de cet âge. Et même si, dés mon départ pour l'université le problème s'est réglé de lui même,
j'ai continué très longtemps à voir mon corps rond et disgracieux.
Et je pense que c'est le propre de la femme de marquer par le corps ce que le coeur et l'esprit ne peuvent supporter. Les hommes se défoulent au dehors, quand nous ruminons dans le dedans. Généralité peut être un peu facile, mais c'est bien le propre de la femme d'avoir un corps qui ne cesse de changer (menstruation, enfants, ménopause)nous sommes souvent solicitée à être spectatrice des changements de notre corps ...d'où le "il"?
J'admire la belle détermination qui t'aide à mettre les choses à plats aussi facilement.
Au fond, tu connais la source de ton malêtre, les raisons de tes blessures, et il ne te reste qu'à le signifier à ton corps, qui lui a enregistré l'impression brut de pomme. je rejoind énormément tes taopartenaires en te conseillant un professionnel kinésiologue ou ostéopathe. Quand à la volonté psychologique de changer ce "il" accusé en "Je" rayonnant, c'est ce que je cherche aussi, et espere trouver dans notre partenariat un peu du courage qu'il me manque.
A bienTao
J'adore ce genre de texte. Pour nous occidentaux, le tao explique bcp de choses. Merci Gibrite
RépondreSupprimerJG